Le bras de fer : une discipline sportive émergente
Le bras de fer revient en force en 2022 pour de nombreux amateurs devenus professionnels. Connue comme étant une activité pour alimenter des soirées entre amis, cette discipline sportive permet de se démarquer et de faire sa place dans le monde de la force.
Au Saguenay-Lac-Saint-Jean, le tir au poignet connait une hausse de popularité. Plusieurs compétitions et tournois se déroulent chaque année, dans l’optique de raviver ce sport peu connu. Les réseaux sociaux ont une place importante dans le domaine et permettent de piquer la curiosité des jeunes.
Selon le champion de tir au poignet et originaire de la Beauce Christian Gilbert, le tir au poignet demande beaucoup de détermination et de patience pour les participants. Il nécessite beaucoup d’entrainement pour bâtir l’avant-bras afin de finalement réussir à battre l’adversaire. Autant pour les amateurs que pour les professionnels, la pratique comporte plusieurs volets techniques primordiaux à la compétition. Persévérance, orgueil et cœur sont les mots utilisés par le professionnel pour décrire la motivation d’un compétiteur.
« Aujourd’hui dans le tir au poignet, tu ne peux pas être bon sans t’entraîner. Avant on disait que c’était un sport de taverne, mais aujourd’hui, avec les tournois et les championnats, tu dois pratiquer constamment les techniques », mentionne Christian Gilbert.
D’après Étienne Gaumont, athlète qui pratique le tir au poignet depuis 2018, c’est en vieillissant qu’un amateur devient meilleur puisque les tendons du bras s’atrophient et deviennent plus solides. Commencer jeune la pratique de ce sport permet cependant de pouvoir analyser les risques de blessures tout au long de la carrière pour finalement être en mesure de les éviter. Il ajoute que si les techniques de forçage ne sont pas appliquées correctement contre un adversaire, plusieurs blessures peuvent en découler.
Alors que ce sport se pratique individuellement, l’esprit d’équipe et l’entraide règnent parmi les membres des clubs du Saguenay-Lac-Saint-Jean. « C’est tellement un sport chaleureux, tout le monde s’entend bien, on se donne des techniques pendant les entraînements et ça rend le tout beaucoup plus trippant », raconte le membre du Hustlers Armwresling Club et organisateur de la première édition du tournoi de bras de fer Battlefield, le 15 octobre, à Chicoutimi, Étienne Gaumont.