Le relais mixte au patinage de vitesse : une première aux Jeux du Québec

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Une équipe de relais mixte au patinage de vitesse est constituée de deux filles et deux garçons. (Photo : Abraham Santerre)

Après les Jeux olympiques en 2022, le relais mixte fait son apparition au Jeux du Québec à Sherbrooke. « C’est vraiment amusant. Que je sois poussé par un garçon ou une fille, il n’y a pas d’importance », a déclaré le patineur de la Rive-Sud, Jerry Ma.

Chez les professionnels, le relais mixte a été présenté aux Jeux olympiques pour la première fois à Beijing, en 2022. « Durant la pandémie, on regardait les choses aller et notre directeur technique, Robert Tremblay, s’est dit que c’était une bonne idée d’amener cette nouveauté », a déclaré le directeur général de Patinage de vitesse Québec, Robert Dubreuil, qui est aussi commentateur à la webdiffusion.

Un travail d’équipe

L’entraîneur de la délégation de la Rive-Sud, Thomas Forcier, croit que les forces de son équipe ressortent lors du relais mixte. « On l’a beaucoup pratiqué, mais c’était toujours amical. [Mes athlètes] savent comment faire des relais, ils sont stressés, mais je suis certain que ça va bien aller » a-t-il souligné.

« C’est compliqué à suivre, il faut se concentrer, être alerte et essayer de ne pas foncer dans les autres », a expliqué la patineuse de la Rive-Sud, Félixe-Anne Aubert. Elle considère que le relais mixte est un ajout stimulant aux Jeux du Québec.

Les athlètes de la Rive-Sud Jerry Ma et Félixe-Anne Aubert prennent part au relais mixte pour une première fois avec le support de leur entraîneur Thomas Forcier. (Photo : Abraham Santerre)

Pour tous

Des 18 délégations présentes au patinage de vitesse, aucune n’est absente du relais mixte. « C’est une belle opportunité pour que toutes les régions fassent le relais, a déclaré M. Dubreuil. C’est un peu plus encadré qu’un relais régulier, il y a moins de marge à l’improvisation. Ça demande une adaptation, on l’implante petit à petit dans nos compétitions. »

« Nous n’avons que deux filles, elles n’auraient donc pas pu faire le relais féminin. Maintenant, le relais mixte leur permet de patiner davantage », a affirmé l’entraîneuse de la délégation de Richelieu-Yamaska, Sarah-Eve Wille.

Sarah-Eve Wille (à droite) en est à sa deuxième expérience en tant qu’entraîneuse de la délégation de Richelieu-Yamaska au patinage de vitesse. (Photo : Abraham Santerre)

Avant d’être entraîneuse, Sarah-Eve Wille a été athlète à la 54e Finale des Jeux du Québec. « Je crois que j’aurais aimé faire le relais mixte, mais en 2019, ça n’existait pas. Ça crée vraiment plus un lien dans l’équipe. On collabore tous ensemble », a-t-elle exprimé.

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