Colloque sur le numérique en culture | Une fusion presque parfaite entre la publicité et l’utilisateur

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Les publicités sur les réseaux sociaux sont ciblées dans le but de correspondre aux intérêts et au profil de l’utilisateur a expliqué la formatrice Nellie Brière lors de la deuxième journée du Colloque sur le numérique en culture à La Pulperie de Chicoutimi mercredi.

Un site web peut être doté d’un mini-espion, appelé «pixel de conversion», qui sera en mesure de créer un profil type, a dévoilé Mme Brière devant quelque 20 participants. Par exemple, un site internet pourrait installer un pixel de conversion et remarquer que la plupart de ses visiteurs ont tendance à acheter des vêtements de sport en ligne et à acheter des billets pour des parties de hockey. C’est à partir de ces éléments, qu’entre autres, les marques ou les organismes peuvent imager leur clientèle et ainsi la cibler sur les réseaux sociaux. «Il faut faire un bon ciblage pour avoir un bon match», a fait valoir la formatrice.

Mme Brière a également fait comprendre aux participants qu’un utilisateur de Facebook pouvait savoir comment le site le catégorise. «On va dans les paramètres avancés d’une publicité qui apparait dans notre actualité et on peut supprimer des intérêts qui ne nous représentent pas.»

L’atelier «Maitrise des bases des plateformes des réseaux sociaux populaires au Québec», qui a duré trois heures, s’adressait à des débutants qui possèdent des pages Facebook. Selon Nellie Brière, le milieu culturel a besoin de développer des compétences pour opérer un virage numérique notamment dans la région.

Pour sa part, l’organisatrice de l’évènement, Gabrielle Desbiens, a expliqué que cette première édition du colloque était nécessaire. Elle considérait que la région avait un retard comparé aux autres.

Simultanément, l’atelier ludique Remix ta culture! mené par la conférencière Annie Chenier misait davantage sur l’expérience client et la mise en valeur de produits culturels grâce à la technologie.

Selon Mme Chenier, l’atelier a plusieurs impacts. «Le premier, c’est de susciter la collaboration, ensuite, c’est l’apprentissage de la technologie.» Le but recherché est d’«être capable d’inventer des expériences enrichies avec la technologie.»

Le colloque sur le numérique en culture, qui a atteint les 125 inscriptions, se poursuit demain à Chicoutimi et se concluera par le vernissage de l’artiste Paolo Almario au Centre Bang.

 

 

 

 

 

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