jeudi , 30 mars 2023

Pénurie de main-d’œuvre | La solution passe par l’immigration

Le Saguenay est en pénurie de main-d’œuvre et peut combler les postes vacants grâce aux immigrants, à condition de leur donner des bons emplois de qualité.

L’immigration a été au coeur des discussions au Cercle de presse du Saguenay.

C’est ce qu’ont affirmé le titulaire de la Chaire d’enseignement de l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) , Khadiyatoulah Fall, ainsi que le vice-président de Zonéo Monde, Séréyrath Srin, lors du Cercle de presse du Saguenay mercredi matin. La chargée de projet chez Portes Ouvertes sur le lac, Mariana Grekkof et la fondatrice d’Ambassade boréal, Carine Blenny étaient aussi présentes. Les participants ont parlé de plusieurs aspects de l’immigration et la question du travail a suscité de vives réactions auprès des panélistes.

«Saguenay est une ville de connaissances, nous avons l’UQAC où on retrouve plein de talents. Il faut proposer aux immigrants de bons emplois pour qu’ils restent ici, au lieu de partir pour Montréal», a  mentionné Khadiyatoulah Fall. Il y a toutefois du positif selon Séréyrath Srin, qui a affirmé que les employeurs sont plus réceptifs et qu’ils embauchent plus d’immigrants aujourd’hui qu’il y a 10 ans.

Encore des préjugés en 2019

Bien qu’il y ait eu des pas de géant concernant le racisme depuis le temps, les intervenants voient encore des formes de racisme. L’incident des dernières semaines avec le chauffeur d’autobus de Saguenay qui a été victime de propos racistes en est la preuve. «Les gens disent des propos et ils croient que ce sont des blagues, mais ce n’est pas le cas. Il faut arrêter de banaliser ces commentaires pour un jour les faire disparaître»,  a commenté Mariana Grekkof.

D’autre part, Khadiyatoulah Fall a révélé que d’après une étude qu’il a effectuée lui-même, plusieurs immigrants ont voté aux dernières élections pour François Legault et la Coalition avenir Québec (CAQ). Il a constaté que ceux-ci votaient généralement pour les libéraux ou encore le Parti québécois parce qu’ils ont aimé une déclaration du premier ministre qui a mentionné qu’il allait mieux intégrer les nouveaux arrivants.

À propos de Cédric Ouellet

Originaire de la municipalité de Blainville située sur la Rive-Nord de Montréal, Cédric Ouellet est un jeune âgé de 19 ans passionné de sport et mordu de statistiques sportives. Que ce soit le hockey, le golf, le soccer ou encore le tennis, il est toujours partant pour en discuter ou encore bien à le pratiquer. Outre le sport, il s’intéresse également à la politique et au journalisme d’enquête. Après son passage à l’école secondaire Saint-Gabriel où il a passé ses cinq années en sport-études option hockey, Cédric n’a pas hésité une seconde avant de se lancer le défi de venir étudier à plus de 475 km du domicile familial. C’est avec l’envie d’en apprendre davantage sur le métier de journaliste qu’il a choisi d’étudier au Cégep de Jonquière. Encore indécis pour le moment entre le journalisme écrit ou la télévision, il espère grandement réussir à percer dans le domaine des communications et qui sait un jour peut-être, couvrir une partie des Canadiens de Montréal ou bien une élection provinciale.

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