Centre-ville de Jonquière | Plus de 40 % des résidents de 65 ans demeurent seuls
Le centre-ville de Jonquière est le secteur dans l’arrondissement qui compte la plus grande proportion de personnes âgées de 65 ans et plus vivant seul. C’est ce qu’ont révélé les statistiques du CIUSSS du Saguenay-Lac-Saint-Jean lors d’une conférence tenue mardi soir.
En plus de la présence de l’agente de planification, de programmation et de recherche du CIUSSS, Emmanuelle Arth, la réunion a réuni les trois paliers de gouvernement, avec la présence du coordonateur régional de la campagne du NPD Ismael Raymond, du député péquiste Sylvain Gaudreault et de deux conseillers municipaux, Kevin Armstrong et Michel Thiffault.
Les statistiques ont mis en lumière que 42 % des résidents de 65 ans et plus demeurent seuls dans le centre-ville. À titre comparatif, cette même tranche d’âge obtient un résultat de 29 % au Saguenay-Lac-Saint-Jean et 31 % au Saguenay.
Une autre donnée qui est ressortie est le revenu total moyen après impôts des personnes de 15 ans et plus qui lui se situe à 28 207 $, ce qui le place en avant-dernière position devant Kénogami pour ce qui est de l’arrondissement de Jonquière. Cette réalité prouve selon le député de Jonquière Sylvain Gaudreault que la population a besoin de ses édifices communautaires. «Je pense qu’il est important qu’on garde nos installations comme la Maison de quartier à Jonquière et qu’elle ne déménage pas puisqu’on voit bien que les gens ont besoin de ses services», a-t-il mentionné.
La parole aux citoyens
Lors de la deuxième partie de la conférence, l’organisateur communautaire Yoan Vaillancourt a présenté l’opinion recensée par des gens habitant le centre-ville qui ont mentionné ce qu’ils aiment de leur quartier et ce qu’ils détestent. Du côté positif, les résidents ont affirmé aimer la diversité des services et des activités, la diversité des organismes communautaires et la qualité de vie.
Pour ce qui est des défis de la ville, les gens questionnés ont mentionné que la Ville se devait d’investir dans ce quartier pour tenter de régler le problème de pauvreté. De plus, Yoan Vaillancourt a entendu par les participants que depuis la fusion municipale, les gens ont l’impression qu’il y a moins d’argent qui se rend dans les quartiers.