Ouverture de son bureau électoral | Mario Simard fait le plein d’appuis
À l’ouverture de son bureau de campagne dans le comté de Jonquière, dimanche, le candidat bloquiste Mario Simard a reçu un important appui de ses collègues de la région et a vivement critiqué ses adversaires.
Dans son nouveau local sur la rue Saint-Dominique, le chargé de cours à l’UQAC a accueilli pour l’événement le candidat bloquiste dans Lac-Saint-Jean, Alexis Brunelle-Duceppe, son homologue dans Chicoutimi Le-Fjord, Valérie Tremblay, ainsi que le député de Jonquière, Sylvain Gaudreault.
Ce dernier a marqué sa présence avec un discours bien senti à l’égard de Mario Simard. «Nous avons ici, dans la circonscription de Jonquière, une équipe extraordinaire, mais surtout un candidat extraordinaire qui s’appelle Mario Simard. Ce n’est pas juste un collègue ou un militant. Mario, c’est un ami», a-t-il déclaré devant la pièce pleine à craquer.
Le député a profité du moment pour vanter l’importance du Bloc québécois à Ottawa et pour critiquer le système de péréquation, qui n’est pas favorable à l’environnement selon lui. Il a aussi rappelé le mérite du Québec dans les politiques environnementales canadiennes.
En prenant le micro, Simard a remercié son équipe de campagne et a révélé à ses militants qu’il avait bénéficié de la popularité de Sylvain Gaudreault.
Le discours du bloquiste a par la suite été caractérisé par des attaques successives envers ses adversaires de Jonquière et de Chicoutimi. Il a reproché au candidat conservateur dans Chicoutimi Le-Fjord, Richard Martel, de téléphoner aux électeurs dans la circonscription de Jonquière pour les persuader de voter pour son collègue, Philippe Gagnon. «C’est un manque de confiance des conservateurs», a lancé le bloquiste.
Simard a ensuite soupçonné l’arrivée tardive du candidat libéral dans Jonquière, Vincent Garneau, d’être symptomatique de la difficulté du Parti libéral à créer de l’engouement pour le rôle de candidat.
Il a finalement critiqué le slogan « Votre voix » de la députée sortante de Jonquière, la néo-démocrate Karine Trudel. Selon lui, cette devise n’est pas représentative de la position de députée, mais plutôt de celle d’un chef.
Mario Simard aura l’occasion de poursuivre ses remarques au débat régional du 9 octobre à l’hôtel Le Montagnais de Chicoutimi, organisé par le Regroupement des Chambres de commerce du Saguenay–Lac-Saint-Jean. Il représentera le Bloc québécois.