Salon de l’emploi de l’UQAC | «Les étudiants ont le gros bout du bâton» – Samuel Taillon

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Les quelque 50 entreprises de la région participant aujourd’hui à la 41e édition du Salon de l’emploi de l’UQAC, ont dû adapter leurs méthodes pour attirer des employés potentiels, parmi les 1200 étudiants présents.

« Le contexte d’emploi a un peu changé », explique l’agent de liaison de l’Association des diplômés de l’UQAC, Samuel Taillon. Auparavant, il s’agissait plutôt d’une campagne de séduction des chercheurs d’emploi vers les entreprises. Maintenant, c’est le phénomène inverse qui s’impose. « Ce sont les étudiants qui ont le gros bout de bâton », ajoute M. Taillon.

Les entreprises s’adaptent désormais davantage aux demandes des étudiants. Samuel Taillon sonde les étudiants et informe par la suite les entreprises sur les intérêts des finissants. «On se rend compte que ce qui les intéresse, ce sont des entreprises qui offrent des valeurs écologiques et des horaires de travail flexibles.»

Pour devenir plus attractives, les entreprises avouent changer de tactiques. «On essaie de générer le plus possible de stages, de revoir notre volet des saines habitudes de vie et on tente de créer un sentiment appartenance avec l’organisation», avoue le coordonnateur de la Commission scolaire de la Jonquière, Samuel Ficher.

GNL annule sa présence

À la suite d’une annonce de manifestation contre GNL au Salon de l’Emploi, l’entreprise a décidé de ne pas se présenter. Cette décision est considérée comme une « occasion manquée » par le vice-président aux affaires institutionnelles de l’Association étudiante de l’UQAC (MAGE-UQAC), Antoine G. Cormier. « L’objectif du MAGE-UQAC, c’était d’avoir un dialogue. On n’est pas agressifs, on est une organisation pacifique. […] Le fait qu’ils s’absentent, ça rompt le dialogue », a-t-il précisé.

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