Renaud Lefort réussit son premier mandat | Une septième équipe fait son arrivée dans la LNAH
Les élus du conseil municipal de Saint-Jean-sur-Richelieu ont voté à l’unanimité, hier soir, le retour d’une concession de la Ligue nord-américaine de hockey (LNAH) dans leur municipalité. La septième équipe du circuit Lefort fera son entrée dès la saison prochaine et est déjà bien accueillie en région.
L’arrivée d’une nouvelle concession rime avec plusieurs impacts pour les clubs actuels, parmi eux, un repêchage d’expansion, une révision de la formule des séries éliminatoires est, par conséquent, dans l’air, toutefois ce n’est rien pour déplaire à l’actuel copropriétaire, directeur général et entraîneur-chef des Marquis de Jonquière, Bob Desjardins.
«Je suis extrêmement content, j’ai été entraîneur là-bas et c’est un marché de hockey avec d’excellents partisans. C’est un gros plus pour la ligue. Il faut saluer le super travail de Renaud Lefort», a soutenu le pilote des Marquis.
C’est donc dire que le nouveau commissaire de la LNAH, Renaud Lefort n’aura pris que sept mois avant de réaliser son premier grand coup d’éclat, lui qui a succédé à Jean-François Laplante à la mi-août.
«J’ai une grande confiance envers le marché johannais notamment en raison de mes expériences passées là-bas avec les 4 Chevaliers. Il s’agit de la 11e plus grande ville au Québec et pourtant il n’y avait aucune équipe de hockey dite “élite”. C’était donc un choix logique», a soulevé M. Lefort.
Le processus n’a toutefois pas été de tout repos. Rappelons que la Capitale des montgolfières a déjà accueilli des concessions et à cette époque, la ligue traînait une réputation de «mauvais garçons», de débordements et de bagarres.
«Quand je suis arrivé en poste, on m’avait dit d’oublier le projet d’un retour à Saint-Jean-sur-Richelieu. Certains conseillers se rappelaient des années passées et on se devait de démontrer que la LNAH avait redorer son blason», a renchéri le commissaire.
Le vent dans les voiles, Renaud Lefort compte bien poursuivre sur cette lancée et étudiera les possibilités d’intégrer une huitième formation au circuit.
«À huit équipes, ce serait très bien. J’aimerais que le minimum d’équipe soit fixé à huit et qu’on n’aille plus jamais en bas de ça. Si dans un mandat de trois ans je réussis à intégrer deux équipes, je serais heureux.»
C’est lors d’une rencontre qui aura lieu dans les prochaines semaines que les détails en lien avec cette expansion seront fixés par l’état-major des différentes équipes.