Claude Côté et Marieve Ruel : la politique, une passion commune
Le couple composé du candidat à la mairie de Saguenay, Claude Côté, et la candidate défaite du NPD dans Jonquière, Marieve Ruel, ne vit que pour la politique. Celle qui est également candidate au poste de conseillère dans le district 2 à Jonquière travaille depuis un an avec son conjoint sur la création d’Unissons Saguenay.
« On en mange de la politique ! Les deux on a milité beaucoup lors de la grève étudiante en 2012. On a baigné là-dedans et ça nous a vraiment éveillés politiquement. On était déjà politisé à l’époque, mais avec ça notre intérêt a vraiment atteint un autre niveau », s’exclame Claude Côté, aujourd’hui âgé de 32 ans.
Le fait qu’ils soient en campagne électorale au même moment vient forcément avec son lot de complexités. « C’est plus difficile, mais je suis surprise à quel point ça va bien. Ce sont des moments très stressants pour l’un et pour l’autre, mais comme on vit la même chose, je pense qu’il y a une compréhension de ce que l’autre vit qui n’aurait pas été là si nous n’avions pas tous les deux fait campagne », fait savoir Marieve Ruel.
Leur complicité est, selon eux, une de leurs plus grandes forces en tant que collègues de travail. « On se complète vraiment bien parce que Claude est intense dans ses idées et il va au bout des choses. Moi, je m’occupe plus de penser aux répercussions que ces décisions-là pourraient avoir », indique celle qui a notamment été directrice de campagne pour Québec Solidaire lors du scrutin provincial de 2017 et qui connait donc bien l’envers du décor d’une élection.
Une décision de dernière minute
Au départ, Marieve Ruel n’avait pas l’intention de représenter le NPD en septembre dernier. « Le plan, c’était de me présenter en tant que conseillère pour Unissons Saguenay. Au mois de juillet, j’ai été contactée par le NPD parce qu’il manquait quelqu’un à Jonquière. La première fois, j’ai refusé parce que je me présentais déjà au municipal. Finalement, ils m’ont rappelée et ils m’ont dit qu’ils avaient vraiment besoin, donc j’ai finalement accepté de me lancer », explique-t-elle, mentionnant qu’à ce moment sa participation aux élections municipales était remise en cause.
Une vie très chargée
La Saguenéenne vient tout récemment d’être embauchée en tant qu’enseignante de français au Cégep de Jonquière. En plus de tout cela, elle poursuit ses études en traduction à l’UQAC. « Je viens de commencer le certificat. Je me suis inscrite alors que je ne savais pas que j’allais faire deux campagnes électorales et que j’allais rentrer comme professeure au Cégep, donc je ne sais pas ce que ça va donner avec mes études », avoue-t-elle.