Recruter des jeunes dans l’armée n’est pas chose facile

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L’armée canadienne tente d’attirer les jeunes, mais plusieurs refusent ou abandonnent une fois le camp d’entrainement débuté, sans même se rendre sur le terrain. 

BDV : Le 11 novembre dernier, le Canada entier s’est souvenu et a commémoré les soldats qui ont péri durant la Première guerre mondiale. Crédit photo : Frédérica Fortin-Foster

Selon une jeune recrue d’infanterie de la base militaire de Valcartier, Tommy Maltais-Dufour, l’armée canadienne donne de bonnes conditions une fois le camp d’entrainement terminé. Pour les jeunes soldats de terre les conditions sont cependant moins bonnes, mais pour des risques beaucoup moins élevés. 

 « J’ai abandonné après trois semaines du début des qualifications de base (QNB), parce que c’était pour moi trop difficile, alors je ne m’imaginais pas connaitre le terrain. Nous ne sommes plus à l’époque de nos grands-parents, nous pouvons choisir notre travail et les conditions qui nous plaisent », a expliqué le jeune saguenéen. 

 L’augmentation du risque dans le travail d’un soldat de terre donne par la même occasion plus d’avantages sociaux. Le salaire des combattants peut varier entre 62 000 $ et 146 000 $ par année pour un soldat dans l’infanterie.  

 Après le camp d’entrainement, les recrues devenues militaires sont éparpillées dans certaines bases pour travailler. Certains sont appelés à faire la guerre, d’autres ne le seront peut-être jamais. Selon un ancien combattant de première ligne, Jean-François Fortin, le QNB n’est rien face à ce que ces soldats peuvent affronter au combat.  

 « J’ai sauté sur une mine en Afghanistan où j’ai failli mourir. Depuis, ma mémoire à long terme est gravement endommagée. Je suis sorti de l’armée assez rapidement après tout ça parce que ce n’était pas un milieu que je voulais pour moi et ma famille », confie le Jonquiérois. 

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