Mois sans alcool : un défi réalisable

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Moût de pomme
Moût de pomme

Le Skipper, nouveau moût de pomme de la compagnie Cidre Joli Rouge.
(Photo : Marc-Olivier Fortin)

« Jamais je ne serais capable de le faire. C’est impossible. » Voilà ce que les amis de Véronique Bouchard lui répondent quand elle leur annonce qu’elle fait le défi 28 jours sans alcool. Un défi qui prend de l’ampleur dans la région et qui se déroule du 1er jusqu’au 28 février.  

Comme c’est le cas pour Mme Bouchard, Marie-Claude Néron remarque qu’elle vit des changements psychologiques et physiques depuis le début du mois de sobriété. « Après 11 jours, je ressens beaucoup plus d’énergie. J’ai aussi l’envie de bien manger qui se crée en plus d’avoir le désir de faire du sport. Aussi, je suis moins anxieuse qu’à l’habitude », affirme celle qui met de côté la boisson pendant un mois.  

Pour débuter l’année du bon pied, Véronique Bouchard et son conjoint ont sauté à pieds joints dans ce défi. « Même si on aime prendre un verre, on sait très bien que ce n’est pas bon pour notre santé et notre corps. Après un excès pendant le temps des fêtes, on s’est dit que ce serait une bonne idée de commencer le 1e janvier. » Comme récompenses, ils voient leur sommeil s’améliorer, au même titre qu’un meilleur appétit et une envie moins présente de consommer de l’alcool. 

Un défi qui tombe à point  

Pour adhérer à la popularité des boissons sans alcool, le président de l’entreprise Cidre Joli Rouge, de Chicoutimi, Marc-Olivier Fortin, présente un nouveau moût de pomme. « Les gens cherchent des alternatives. Par exemple, ceux qui ont des contraintes médicales, les femmes enceintes et aussi ceux qui conduisent veulent des produits comme celui-là. » 

Même si M. Fortin ne participe pas au défi, il voue tout de même un amour pour les produits sans alcool. « Avant, je n’avais jamais goûté à ce type de produit. J’ai été agréablement surpris quand j’ai essayé. Alors, on a choisi de suivre la vague pour cette tendance », exprime celui qui envisage de répondre à la demande l’année prochaine avec de nouvelles boissons.  

Un entourage retissant  

Malgré les efforts de Mme Bouchard pour convaincre ses proches de l’accompagner, la motivation n’était pas au rendez-vous de leur côté. « On essaie d’en parler à notre entourage, mais ce qu’on remarque, c’est que les gens ne veulent pas participer. Ils disent qu’ils ne le feront pas et que c’est impossible pour eux de réussir. Par contre, nous, ça ne nous décourage pas ! » Même constat pour l’habituée du défi, Mme Néron. « Je trouve ça triste que les gens trouvent ça si gros comme défi. C’est seulement 28 jours parmi les 365. » 

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