Plus d’opérateurs pour le déneigement à Saguenay

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L’affiche de la compagnie Robin Morin. (Photo : Sandrine Déry)

La ville de Saguenay a embauché 35 nouveaux opérateurs supplémentaires pour déneiger les rues cet hiver. Puisqu’elle a maintenant 75 % des opérations sur le territoire.

Le seul changement majeur pour la ville de Saguenay, est l’augmentation du territoire à déneiger. Avant, la ville avait 50 % des opérations de déneigement du territoire à s’occuper.  L’autre 50 % était pris en charge par des compagnies privées.

Pour l’année 2023, la ville de Saguenay a budgété 20 millions de dollars pour le déneigement. En janvier dernier, c’était 15 millions qu’il avait en budget pour le déneigement. En plus de ce montant, la Ville a dû investir 1,8 million $ de plus pour contrer les grosses bordées de neige de janvier dernier.

Selon le porte-parole de la ville de Saguenay, Dominic Arseneau, la ville de Saguenay ne compte pas changer sa politique de déneigement. Elle compte toujours déneiger les voies principales et une fois que les précipitations ont ralenti, elle va s’occuper des quartiers résidentiels. Les trottoirs et les pistes cyclables qui vont être dégagés, 24 à 48 heures après les précipitations.

Au privé

À cause du prix de l’essence, les compagnies privées de déneigement n’ont pas le choix d’augmenter leur prix. Pour la compagnie de déneigement, Robin Morin, c’est une augmentation de 20 % qu’elle a dû refiler à leur clientèle. Malgré tout, cette hausse n’a pas trop ébranlé la clientèle qui a bien réagi.

« Je pense que les gens sont vraiment compréhensifs », déclare la femme à tout faire de Robin Morin, Nathalie Tanguay. Même si certains n’étaient pas très heureux de voir cette augmentation, il a été possible de trouver des arrangements pour rendre tout le monde satisfait.

Les grosses quantités de neige de l’an dernier ont vraiment surpris l’entreprise qui n’avait jamais vécu ce genre de situation en 25 ans de service. « On n’avait aucun repos, explique-t-elle. Les gars étaient toujours sur la route ».

Pour un conducteur de chez Robin Morin, c’est quatre heures qu’il devait passer à faire sa tournée. Une fois terminée, il n’avait pas le choix de la refaire au complet puisqu’il avait encore une énorme quantité de neige qui était tombée entre temps.

La différence cette année pour eux, c’est d’avoir un peu moins de clients pour éviter d’épuiser leurs conducteurs, car « la personne qui conduit le tracteur, c’est un humain », dit Nathalie Tanguay.

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