Les médecines douces charment la région

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 Les cliniques de médecines alternatives reçoivent de plus en plus de demandes grâce à la hausse en popularité des soins naturels. Ces derniers gagnent également en reconnaissance auprès de ceux qui pratiquent la médecine traditionnelle et qui commencent à démontrer un désir de collaboration.

Les ventouses sont souvent utilisées par Julie Vandal pour traiter les problèmes respiratoires et les douleurs musculaires.

L’acupuncture est une médecine alternative qui fonctionne très bien au Saguenay–Lac-Saint-Jean. « C’est un type de soin naturel qui s’est forgé une excellente réputation. On est plusieurs à ne pas avoir les disponibilités nécessaires pour pouvoir traiter tout le monde », affirme l’acupunctrice Julie Vandal qui possède sa propre clinique depuis une dizaine d’années.

L’hypnothérapeute Cindy Dufour voit également sa clientèle augmenter. « Je remarque une énorme différence depuis que j’ai commencé il y a 13 ans. Avant je me devais de faire plus de publicité pour attirer les gens. Maintenant, ils viennent à moi. »

Les cliniques de médecines naturelles traitent autant les jeunes que les plus vieux.

Les médecines naturelles peuvent traiter différents maux, ce qui peut aussi expliquer leur popularité grandissante. « Fertilité, problèmes de peau, stress, ce sont toutes des raisons pour lesquelles je me suis fait traiter », mentionne M arie-Hélène Lavoie qui est une patiente régulière de Julie Vandal. Selon elle, l’important est de faire preuve d’ouverture. « Il y a encore certaines personnes qui sont plus réticentes. Ce que je dis à ce monde-là c’est de faire l’effort de s’y intéresser et d’au moins essayer une fois. Ils n’ont rien à perdre. »

Les raisons pour consulter sont également plus diversifiées que par le passé. Les longues files d’attente pour avoir un rendez-vous avec un spécialiste en santé mentale ont poussé beaucoup de personnes à chercher de l’aide du côté de la médecine douce. « J’ai traité une femme qui avait des pensées suicidaires, mais qui devait attendre plus d’un an pour voir un psychologue. Ces gens-là ont besoin d’un soutien immédiat », souligne l’hypnothérapeute. Dans le cas de Julie Vandal, elle traite davantage de cas d’anxiété depuis le début de la pandémie.

Plusieurs schémas peuvent guider les acupuncteurs lors des différents traitements.

Une collaboration s’installe

 Phénomène qui était plus rare par le passé dans la province, les médecines traditionnelles commencent tranquillement à faire équipe avec les médecines alternatives. « Plusieurs psychologues vont me recommander à leurs patients. Je vais aussi parfois me rendre à l’hôpital pour aider les femmes lors de l’accouchement », affirme Cindy Dufour. Celle-ci se réjouit de cette coopération qui se crée entre les deux types de médecines. D’ailleurs, l’hôpital de LaSalle à Montréal a, il y a quelques années, ajouté des spécialistes en médecine naturelle dans ses rangs. Mme Dufour aimerait voir ce genre d’initiatives dans la région.

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