Plus d’équipes sportives étudiantes demandées

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Des parents jeunes sportifs demandent aux élus de Saguenay de revoir les protocoles interdisant aux écoles de créer des équipes sportives, ce qui limite l’accessibilité.

« C’est une question de libre choix », a affirmé Sébastien Harvey, qui représente les parents liés à sa cause, lors de la séance du conseil municipal de Saguenay mardi. Selon lui, les jeunes n’ont pas tous la chance de pratiquer leur sport dans l’encadrement de leur choix en raison du manque d’équipes liées aux programmes scolaires. « Cette année, plusieurs étudiants de Chicoutimi sont obligés de jouer à Alma, car ils n’ont pas été repêchés par les quelques équipes qu’on retrouve ici », a-t-il renchéri.

Sébastien Harvey a été choisi pour représenter les parents qui souhaitent du changement.

Les parents souhaiteraient par exemple voir deux équipes de hockey de calibre D2 s’ajouter à la Polyvalente Dominique-Racine. L’école n’a cependant pas le pouvoir d’en créer de nouvelles en raison d’un protocole signé par la Ville, par l’Association de hockey mineur de Saguenay et par le Centre de services scolaire des Rives-du-Saguenay. Le protocole est en vigueur jusqu’en août 2024.

Sébastien Harvey qui discute avec Michel Thiffault et d’autres parents de la problématique.

Le président de la Commission des sports et du plein air à Saguenay, Michel Thiffault, a tenté de rassurer la dizaine de parents présents en affirmant qu’une rencontre avec président de Hockey Québec, Jocelyn Thibault, et le directeur du département hockey au Réseau du sport étudiant du Québec (RSAQ), Stéphane Auger, aura lieu dans quelques jours. « Il est important de s’asseoir ensemble et de discuter. On veut prendre le temps de bien faire les choses », a affirmé le conseiller du district #2 Claude Bouchard. M. Harvey n’y voit toutefois pas l’utilité. « Jocelyn Thibault et Stéphane Auger n’ont même pas signé le protocole, donc c’est illogique qu’ils donnent leur avis sur le sujet », explique-t-il.

Même si Sébastien Harvey n’est pas heureux des réponses que les conseillers lui ont données, il souhaite continuer à faire entendre sa cause. « Aujourd’hui n’était que la première étape. »

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