Respecter les brigadiers
Les automobilistes de Saguenay sont souvent impatients et irrespectueux envers les brigadiers et brigadières. Ils ne respectent pas non plus les panneaux d’arrêt des autobus, une infraction sanctionnable par 300$ et de neuf points d’inaptitude.
Durant une rencontre avec les médias dans le cadre de l’opération sécurité brigadiers scolaires et écoliers, le 8 mars, un automobiliste n’a pas arrêté derrière les autobus scolaires même si leurs panneaux d’arrêt étaient déployés. Luc Tardif s’est assuré d’aller l’avertir.
Ces travailleurs se mettent souvent à découvert et peuvent faire face à des situations déplorables. « Il y a quelques semaines, un automobiliste était mécontent. Il a été voir la brigadière et ça a été une scène quand même difficile. Le monsieur était assez arrogant », a expliqué Johanne Perron, brigadière depuis 21 ans, qui œuvre maintenant à l’intersection de la 6ième avenue et de la 3ième rue à La Baie, près de l’école Médéric Gravel.
Johanne Perron accompagne les étudiants dans leur chemin vers l’éducation depuis 21 ans.
Le travail des brigadiers et brigadières peut être très difficile, puisqu’il est intimement lié à l’humeur des conducteurs auxquels ils font face. « Ça a toujours été comme ça. Les automobilistes ne respectent pas nos panneaux d’arrêt. Ils sont souvent impatients », mentionne Mme Perron.
Pendant le point de presse du 8 mars, le porte-parole du Service de police de Saguenay (SPS), Luc Tardif, a souligné plusieurs fois le travail courageux des brigadiers et brigadières.
« Quand on dit à quelqu’un d’aller jouer dans le trafic, c’est parce qu’on n’est pas content après cette personne-là, parce qu’on veut s’en débarrasser. Et bien, jouer dans le trafic, c’est ce que font nos brigadiers et nos brigadières à tous les jours où il y a de l’école. Ils mettent leur vie en danger pour assurer la sécurité de nos jeunes. »
« Ce qu’on veut faire cette semaine, c’est de sensibiliser les conducteurs à adopter des comportements sécuritaires, à faire attention, à être respectueux, à être beaucoup plus vigilants dans nos zones scolaires, tout ça au bénéfice de nos brigadiers et de nos brigadières qui font un excellent travail et surtout au bénéfice de nos jeunes », a indiqué le porte-parole de la SPS, Luc Tardif.
