Tarification sociale mise en place par la STS
La Société de transport du Saguenay vient d’annoncer la mise en place d’un abonnement pour les personnes à faible revenu au Saguenay. Le nouveau titre de transport mensuel sera valable à partir du 1er avril. Il coûtera 50,50 $ par mois, « soit 33 % de moins par adulte », chiffre le président du conseil d’administration, Claude Bouchard.
« C’est le début d’une grande série d’annonces positives qui auront lieu dans les prochaines semaines et les prochains mois », prévient Claude Bouchard.
Selon le président, l’objectif est de favoriser l’inclusion des « personnes à faible revenu, au chômage ou ayant un handicap par exemple en leur donnant accès au travail, à la santé ou encore à l’éducation ».
Le vice-président du conseil d’administration , Michel Tremblay, continue en donnant des chiffres. « La première année, 500 personnes pourront y avoir accès. Nous aimerions que 40 % d’entre eux soient de nouveaux clients. » Le nombre de places limitées va leur permettre d’évaluer les coûts.
Mais il assure que les chiffres ne sont pas fixes. « Si nous voyons que c’est nécessaire, nous pourrons augmenter le nombre de places disponibles dans l’année. » Le président souligne tout de même qu’il n’y aura pas de refus, « tant que le dossier est validé. On veut être sûrs de l’offrir à ceux qui en ont vraiment besoin».
Il y aura trois critères d’admission. « Ne pas être étudiant, avoir plus de 18 ans et répondre à au moins un des trois critères suivants : avoir un revenu familial à faible revenu, être prestataire d’un programme d’Aide ou de Solidarité sociale ou être arrivé au Canada depuis moins d’un an et être sans emploi », détaille la conseillère en communication de la STS, Ève-Marie Lévesque.
Pour faire partie du programme, il faudra « valider son statut auprès d’un des 15 organismes communautaires partenaires », continue-t-elle. Afin de faciliter les démarches, la conseillère en communication précise que la STS a prévu « trois journées portes ouvertes, de 15 h à 19 h, le 15, 22 et 23 mars ».
La directrice générale de la Corporation de développement communautaire du ROC (CDC), Georgette Pelletier, atteste que les organismes communautaires sont au cœur du programme. « Le milieu communautaire attend cette mesure depuis des années. Et on sait que l’impact sera positif. Ça va permettre à de nombreuses personnes d’améliorer leurs conditions de vie. »