Parents-Secours maintenant à Arvida

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Parents-Secours est de retour dans la région avec un comité implanté à Arvida depuis le 23 septembre. Cet organisme, très populaire dans les années 1980-1990, assure la sécurité et la protection des enfants et des aînés.

Le comité d’Arvida a vu le jour après l’appel d’une maman qui tenait à en apprendre davantage sur le programme. En parlant avec la directrice adjointe responsable du service aux membres et agente de communication chez Parents-Secours, Patricia Tardif, la mère a été allumée par le projet et elle a décidé de s’y investir. Elle est aujourd’hui la présidente du comité d’Arvida. Le terrain couvert par le bureau de Jonquière sera les quartiers Sainte-Thérèse et Flamand. Une page Facebook a aussi été créée le 27 septembre dernier pour les personnes intéressées par le projet.

Les enfants ou les aînés en détresse qui veulent utiliser cette approche peuvent compter sur un réseau sécuritaire de personnes qui ont les capacités de leur venir en aide dans une situation d’urgence comme une agression, une blessure ou même une maladie. Avant de devenir membres de l’organisation, les personnes intéressées doivent passer le test des antécédents judiciaires. Cette pratique permet d’assurer la fiabilité de chaque foyer-refuge.

Cependant, ce n’est pas tout le monde qui peut décider d’avoir son affiche, explique Mme Tardif. « Il faut comprendre que, quand il n’y a pas de comité, il n’y a pas d’affiche fenêtre. »

L’organisme s’est incorporé en 1978, en tant que Parents-Secours du Québec inc. (PSQI) et comptait alors 89 comités à travers la Belle province. Aujourd’hui, en 2023, l’organisme compte 81 comités sur le territoire québécois en plus de posséder 1980 foyers refuges et 3289 membres. À son inauguration, Parents-Secours misait beaucoup sur le fait que les femmes demeuraient à la maison, à cette époque, pour offrir un abri potentiel « 24h sur 24 ».

Avec le retour de celui-ci, la question se pose à savoir si l’organisme aura l’impact qu’il avait avant. « J’aimerais que ça devienne aussi gros, mais aujourd’hui c’est difficile à dire avec les personnes qui travaillent et les mères monoparentales. Avec la vie que nous avons, je ne sais pas. J’aimerais vous dire oui, mais honnêtement je ne sais pas. Cependant, on travaille fort dans ce sens-là », explique Mme Tardif.

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