Église Sainte-Thérèse : des projets d’avenir appuyés par les citoyens d’Arvida

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L’église Sainte-Thérèse à Arvida. 

Observatoire, bureau administratif et musée sont tous des idées et projets envisagés pour réutiliser l’église Sainte-Thérèse. Ces initiatives visent directement à la sauver en suscitant l’intérêt de la ville, seule source de financement potentiel pour préserver ce patrimoine historique de la « ville d’Arvida ».  

L’église Sainte-Thérèse d’Arvida, joyau du patrimoine religieux et historique, est aujourd’hui en danger en raison de l’état vétuste du bâtiment, qui nécessite des réparations coûteuses.  En 2021, des experts parlaient de millions de dollars nécessaires pour sa réparation, soulignant ainsi l’urgence de développer des projets pour motiver les subventions nécessaires à sa préservation.   

Ces projets de transformation de l’église Sainte-Thérèse revêtent une grande importance pour les citoyens. La création d’un musée, mettant de l’avant des expositions permanentes permettrait de préserver l’histoire de la ville.  « Moi, je trouve que ça serait intéressant et pertinent. Ça prend un lieu pour interpréter le site, donc c’est sûr et certain que ça serait une excellente idée. Même l’idée de la tour, ça serait très intéressant. On ferait d’Arvida un point tournant du tourisme de la région », précise Carl Gaudreault, citoyen natif d’Arvida.   

Ces projets ne sont pas seulement des solutions pragmatiques pour la sauvegarde de l’église Sainte-Thérèse, mais également des moyens de sensibiliser la population à l’importance de préserver son patrimoine. Dans cette lignée, jeudi soir, à l’église Sainte-Thérèse avait lieu une conférence de Luc Noppen, spécialiste en architecture et urbanisme ainsi que professeur à l’UQAM. « Les gens n’ont plus les priorités aux bonnes places. Comment ça se fait qu’on ait des gens qui ont des salaires exorbitants et qu’on n’arrive pas à sauver la belle église qui fait briller notre village ? C’est triste, mais les gens préfèrent investir dans une piscine creusée que dans un patrimoine historique et ça doit changer », souligne avec frustration le professeur de Montréal.    

La présence d’une cinquantaine de personnes du public à cet événement témoigne de l’engagement de la communauté en faveur de la préservation de cette pièce d’histoire. « Ce soir, on avait plusieurs personnes présentes. La plupart sont ce que j’appelle des paroissiens et il est vraiment important de les inviter à réfléchir aux solutions et aux projets à venir avec nous parce que pour eux c’est des vestiges de leur vie qui sont en question », a expliqué la directrice du Centre d’histoire Arvida, Marianne Salesse-Côté de façon consciencieuse. 

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