Développer un talent d’écrivain

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Le prochain atelier portera sur les personnages. Comment les construire, comment les décrire ou comment les ajouter à un texte. (photo : Justine Boudreau)

 

Les bibliothèques de Saguenay offrent des ateliers d’écriture aux citoyens qui veulent développer leur talent. Que ce soit un passe-temps, leur profession ou seulement une curiosité, tous sont invités à apprendre et ajouter une corde à leur arc.

Justine Boudreau

Justineboudreau179@gmail.com

« Je crois définitivement arriver avec un point de vue différent, puisque je travaille en édition. Ça ne peut qu’ajouter à mon enseignement », explique le directeur général des éditions du Bouclier et prochain animateur d’un atelier, Janusz Jaworski. C’est un transfert de connaissances entre les auteurs et les citoyens. Autant des amateurs que des auteurs de l’Association professionnelle des écrivain-e-s de la Sagamie (APES) viennent faire leur tour.

À leur image

« Avec Marie-Andrée Gill, elle nous faisait choisir cinq mots qu’on aimait. Avec Charles Sagalane, on partait de livres déjà écrits et on rayait les phrases jusqu’à temps de se retrouver avec certains mots », mentionne la présidente du conseil d’administration de l’APES, Cynthia Harvey, après avoir assisté à quelques séances. Chaque auteur amène quelque chose à la table pour rendre son atelier unique.

L’auteur-animateur est responsable de la matière qu’il va présenter. Tout est coordonné par les bibliothèques de Saguenay ainsi que l’APES pour assurer un bon roulement ainsi que des sujets d’ateliers différents les uns de l’autre. « On change aussi de bibliothèque pour donner l’accès à chacun », raconte Mme Harvey.

Pas seulement dans les bibliothèques

Des ateliers sont aussi offerts en collaboration avec l’UQAC, le Cégep de Chicoutimi et le Cégep de Jonquière. Les étudiants ont la chance d’être plus encadrés s’ils participent à un concours littéraire ou simplement pour laisser aller leur plume.

Mme Harvey explique que la demande n’est pas si élevée. Les bibliothèques accueillent environ une dizaine de personnes chaque mois pour les ateliers. C’est donc important pour elles de ne pas trop s’éparpiller.

Camp de jour ou cours à l’université

« Il faut que ce soit amusant, mais je dois leur apprendre quelque chose », indique M. Jaworski. De son côté, il a construit son atelier en alternant la théorie, les exemples et la pratique. Pour l’animateur, ce sont deux heures à remplir sans perdre son public dans trop de théorie. Les ateliers leur permettent d’échanger leur travail et entendre les idées du groupe.

 

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