Compressions chez Bell : le Saguenay n’est pas épargné

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Bell Media a annoncé la coupe de nombreux postes, soit de 4800 employés ce qui représente 9 % de son effectif, jeudi 8 février. Au Saguenay, au moins deux postes sont touchés par cette annonce.

Selon les informations obtenues, il s’agit d’une journaliste et d’une animatrice qui ont perdu leur emploi, jusqu’à présent. La présidente régionale de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ), Annie-Claude Brisson, a quelques inquiétudes par rapport à ces compressions. « Il y aura moins de journalistes sur le terrain, donc la pression sera plus grande pour ceux qui resteront », dit-elle. De plus, la présidente régionale de la FPJQ s’inquiète face à la qualité de l’information régionale. « Avec moins de journalistes, les citoyens auront accès à moins d’information », explique-t-elle.

Au Canada, 45 des 103 stations régionales seront vendues. Sept stations situées au Québec seront achetées par Arsenal Media. Il s’agit de celles de Drummondville, Saint-Hyacinthe, Saint-Jean-sur-Richelieu, Rimouski et Amqui. Bell Media économisera de 150 à 200 millions de dollars avec la totalité de ses coupes.

D’autres suppressions à venir

Pour l’instant, on ne connait pas encore l’étendue des répercussions que cela aura sur la région. Mme Brisson confirme que des rencontres ont eu lieu chez Noovo au courant de la journée. Toutefois, au moment d’écrire ces lignes, rien n’est encore confirmé. Du côté de la station de Rouge FM et d’Énergie, le directeur du contenu et du marketing, David Tardif, n’a pas voulu commenter les annonces.

C’est la deuxième fois que Bell fait face à une vague de licenciements aussi grande. Plus de 1000 postes avaient été coupés au printemps dernier. Rappelons que ces compressions surviennent en plein cœur d’une crise médiatique, alors que TVA et Radio-Canada ont eu aussi été touchés par plusieurs mises à pied, il y a quelques semaines.

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