Nouvelle formation pour enrayer les violences sexuelles

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L’équipe sur la photo a reçu une subvention de 360 000 $ du Conseil de recherche en sciences humaines du Canada ainsi que de 266 000 $ du ministère de l’Enseignement supérieur a assuré la création de la formation. Photo : Facebook ÉCOBES Recherche et transfert

À la suite de trois ans d’efforts, le Centre d’études des conditions de vie et des besoins de la population (ÉCOBES) du Cégep de Jonquière lance officiellement un programme de formation qui a pour but de prévenir toutes violences à caractère sexuel en milieu collégial.

Après que le tiers des répondants d’un sondage mené auprès de la communauté cégepienne ait confirmé être, ou avoir été victime d’une forme d’agression sexuelle au cégep, la formation répondra à un besoin très réel.

Le Projet intercollégial d’étude sur le consentement, l’égalité et la sexualité (PIECES) fonctionne sous six modules. Les formations développées à modules thématiques seront accessibles pour les membres du personnel et la communauté étudiante en mode synchrone et asynchrone. Certains de ces modules aborderont des sujets tels que le témoin actif, le consentement, les relations saines, accueillir le dévoilement et la culture du viol.

Pendant le dévoilement du programme mardi, la ministre de l’Enseignement supérieur, Pascale Déry, qui devait s’absenter, avait enregistré un message de gratitude pour l’équipe entière qui a été capable de créer un outil puissant pour ceux qui ont vécu ou vu des violences à caractère sexuel dans le milieu collégial.

« Au cours des dernières années, on observe un vrai changement de culture, mais le travail n’est pas terminé. On a tous une responsabilité d’agir. La sécurité et le bien-être de nos étudiants [et employés] ne sont pas négociables, et le projet lancé aujourd’hui répond directement aux préoccupations de la communauté », a-t-elle témoigné.

Le codirecteur du projet PIECES, Frédérick Lapointe, explique que la formation sera envoyée à la Direction des affaires étudiantes et des ressources humaines en attendant son approbation pour le partage officiel avec les étudiants.

Mentionnons que c’est en 2016, lors de la popularité du terme #metoo, qu’une enquête ESSIMU a dévoilé une forte présence de violences à caractère sexuel dans les milieux scolaires. Le gouvernement a alors mis en place la loi P22.1, qui oblige les écoles supérieures à avoir plusieurs services d’aide à la personne. Quelques années plus tard, le programme PIECES découle de cette loi, en but de sensibiliser et éduquer.

Pour en savoir plus sur le projet PIECES, consultez le document explicatif en suivant ce lien : https://chairevssmes.uqam.ca/pieces/

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