Le phénomène Hop dans le Wok

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L’influence de la cuisine asiatique a monté en flèche dans les dernières années, au Québec, en raison la création du blogue culinaire Hop dans le Wok. Christina Potvin et Quy Tâm Vo ont publié leur deuxième livre culinaire le 17 septembre dernier. En moins d’une semaine, ils ont vendu plus de 3 000 copies, acquérant le titre d’article à succès sur Amazon.

Anissa Leduc

2233111@etu.cegepjonquiere.ca

Hop dans le Wok c’est une entreprise, mais ça représente bien plus pour ses deux fondateurs. « Pour nous, c’est un projet familial qui nous permet de montrer ce que c’est de la vraie cuisine asiatique », s’est exclamé Quy Tâm Vo en entrevue.

Amy et Jack accompagnent leurs parents lors des journées de tournages. (Christina Potvin / Hop dans le Wok)

 

Éditer son propre livre

Lors de la publication de son tout premier livre, le couple a fait affaire avec les éditions Cardinal. Toutefois, pour son plus récent tome, il a décidé d’essayer une nouvelle formule : l’autoédition. « On a tout fait de A à Z », a expliqué la Saguenéenne Christina Potvin. Leur seul souhait était que les séances photo se déroulent à domicile pour que les enfants puissent y participer. Aucune maison d’édition n’a accepté ce compromis.

Après huit mois de travail acharné, ils ont bravé tous les obstacles. « On est l’exemple parfait, a-t-elle répondu en se réjouissant. On est vraiment la preuve que ça peut se faire s’autoéditer. C’est juste que ça prend énormément de temps et d’efforts. »

 

Concilier la vie de famille et le travail

Christina Potvin et Quy Tâm Vo ont tout quitté pour se concentrer à 100 % dans la création de contenu. On les considère comme des travailleurs autonomes. « J’ai lâché mon emploi en décembre 2023. Depuis ce temps-là, je suis 100 % dans Hop dans le Wok. Beau temps, mauvais temps, on est à la maison et on voit nos enfants grandir. On a le temps d’être là pour eux et le projet est vraiment bien intégré à nos vies », a précisé celui qui était auparavant directeur adjoint aux études d’une école privée de Brossard.

Harmoniser la vie de famille et le travail pourrait être un défi de taille pour le couple, mais Christina le voit d’une tout autre façon. « Ça n’amène pas vraiment des défis. On se complète bien parce que, moi, je fais plus le côté créatif. Je fais les recettes, je travaille sur le montage des vidéos. Quy Tâm, lui, il est beaucoup sur le côté administratif. Donc, la gestion des réseaux sociaux ou quand des compagnies nous approchent pour des contrats. […] On a chacun nos tâches, mais on s’aide si l’autre a besoin. »

 

Les partenariats

Pour subvenir aux besoins de la famille, les partenariats et les commanditaires jouent un rôle crucial dans l’équation.

Hop dans le Wok a collaboré avec deux partenaires sur une période de quatre ans. Au tout début, ils ont fait affaire avec une chaîne d’épicerie asiatique de Montréal, Kim Phat, Marché d’Asie. Leur plus grand partenariat restera Starfrit, une entreprise spécialisée dans la vente d’articles de cuisine pour la maison.

« Je suis tout le temps surpris, a-t-il confié. Notre communauté est bien plus grosse que certains influenceurs au Québec. Et, à part Starfrit, qui a vraiment pris le temps de nous connaître, on ne se fait pas tant approcher. Je ne sais pas si eux nous perçoivent comme représentatifs à la population. On est une famille moderne. On a deux enfants en bas âge et on est un couple mixte. C’est peut-être juste une question de temps. »

 

Les différentes plateformes

Hop dans le Wok est actif sur une multitude de plateformes comme YouTube, Facebook, Patreon et sur leur blogue. Après quatre ans d’existence, ce sont plus de 150 000 abonnés qui les suivent sur leurs différents réseaux au quotidien. On y compte près de 60 000 membres sur Facebook et plus de 76 000 spectateurs sur YouTube.

La chaîne Hop dans le Wok cumule plus de 7,5 millions de vues sur la plateforme Youtube. (Anissa Leduc / La Pige)

Les Québécois sont extrêmement présents depuis la création de la chaîne YouTube, ils représentent 75% de leurs membres actifs. Mais il ne faut surtout pas oublier les Européens ! « Ils représentent à peu près un quart de notre following », a ajouté Quy Tâm Vo.

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