Défilé renaissance au Cégep de Jonquière : un évènement écoresponsable 

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Quatre étudiantes du Cégep de Jonquière ont créé un défilé de mode écoresponsable qui a eu lieu jeudi soir à la Salle François-Brassard. En partenariat avec des boutiques de vêtements écoresponsables et des friperies, les organisatrices souhaitent sensibiliser le public au danger de la surconsommation. 

 Malie Prévost, Laurence Tremblay, Justine Parent et Charlotte Bouchard ont toutes l’environnement à cœur. Pour elles, c’était primordial de recréer le défilé, après une longue pause due à la Covid-19, mais de manière consciente. « Pour nous, c’est super important l’écoresponsabilité et la mode durable. On a vraiment combiné deux passions », raconte celle qui est responsable des communications, Charlotte Bouchard.  

 En plus de conscientiser les gens, le défilé Renaissance a permis aux organisatrices de remettre une somme de 2000 $ au Centre Manik de Saguenay, un organisme qui œuvre pour le mieux-être de la communauté autochtone. « On a choisi cet organisme-là parce que c’est aussi une cause qui nous tient à cœur », explique Mme Bergeron. L’évènement a d’ailleurs commencé avec une vidéo de présentation du centre.  

 Beaucoup d’organisation 

3 friperies de la région ont commandité le défilé, Friprix, Coderre et Éco-fripes Roussel. Photo: Léa Larouche 

Depuis le mois d’août, les étudiantes travaillent d’arrache-pied pour organiser Renaissance. Le plus difficile pour elles aura a été de trouver les commanditaires. « On voulait des entreprises québécoises qui font des vêtements écoresponsables, durables et éthiques, c’était difficile de repérer des options qui correspondaient à tous nos critères. Certaines étaient durables, d’autres éthiques, mais rarement les trois », ajoute l’étudiante en publicité. Elles ont finalement déniché sept compagnies qui remplissaient leurs conditions, ce dont elles sont fières.  

 Recruter les mannequins et les bénévoles a été beaucoup plus simple. En publiant une annonce sur les pages du Cégep, plus d’une cinquantaine de personnes ont donné leur nom. La difficulté a été de faire la sélection. « On ne voulait pas faire de peine à personne, mais on ne pouvait pas prendre tout le monde. Surtout pour les mannequins, on avait 15 places, mais on est vraiment contentes de notre sélection et rien de tout ça n’aurait été possible sans eux », affirme Mme Bergeron.  

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