Biographie sur Georges Vézina : un travail de longue haleine pour Mikaël Lalancette

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Photo : Capture d’écran | Mikaël Lalancette a discuté pendant près d’une heure sur les recherches qu’il a effectuées pour l’écriture de son livre Georges Vézina : l’Habitant silencieux.

De longues années de recherche et quatre mois d’écriture, voilà ce qui se cache derrière la biographie Georges-Vézina: l’Habitant silencieux, signée par le journaliste sportif Mikaël Lalancette En collaboration avec le Musée du Fjord, il a offert, mercredi soir, à une soixantaine de personnes une conférence virtuelle à propos de sa démarche.  

Le livre Georges Vézina : l’Habitant silencieux a pris près de 15 ans avant de voir le jour, comme quoi, l’énigmatique gardien originaire de la région a une valeur particulière, aux yeux de l’auteur, pour y avoir consacrer autant d’années. 

« J’ai grandi au Centre Georges-Vézina de Chicoutimi, admet-il. Georges Vézina résonne en moi depuis que j’ai l’âge de neuf ou dix ans. J’avais une curiosité envers ce personnage, mais je savais peu de sa belle et grande carrière. » 

Mikaël Lalancette affirme avoir eu comme principal défi, lors de l’écriture du livre, celui de démêler les faussetés dites au sujet de Vézina de la réalité, chose qui n’a pas été facile, étant donné le bon nombre d’affirmations erronées faites par le passé.  

« Il a eu 11 petitsenfants dont certains habitent toujours au Saguenay-Lac-Saint-Jean. Ils n’ont rien ou n’ont à peu près rien su de leur grand-père. C’était donc de démêler le vrai du faux parce que, eux ne pouvaient pas m’aider », a-t-il dit.  

Afin d’aboutir à un livre de 368 pages relatant tous les faits marquants de la carrière de l’ancien gardien du Tricolore, le reporter a aussi avoué avoir passé un nombre incalculable d’heures à chercher à travers les articles de l’époque. Une tâche plus ou moins évidente avec la fermeture des bibliothèques au début de la pandémie, en mars 2020, rappelle-t-il.

Par la suite, l’homme originaire de La Baie a raconté que, malgré les embûches liées à la COVID-19, il souhaitait tout de même mettre en lumière la vie du joueur, mais aussi celle de sa région. 

« Je voulais raconter, oui la vie et la carrière de Georges Vézina, mais je voulais raconter l’histoire aussi du Saguenay », soutient-il, tout en précisant avoir consacré près de quatre mois entiers à l’écriture du recueil.  

D’ailleurs, il a pu consacrer toutes ces heures dans l’aventure historique du portier de Chicoutimi, quand son employeur de l’époque, TVA Sports, l’a malheureusement informé qu’il état mis à pied de façon temporaire, là aussi, au début la crise sanitaire.  

Le chandail de Vézina retiré? 

En toute fin de conférence, M. Lalancette a précisé milité ardemment pour que le fameux numéro un de Georges Vézina soit retiré par l’organisation du Canadien de Montréal. Toutefois, il maintient que le gros du travail revient au public afin de convaincre la Sainte-Flanelle d’offrir cet honneur au cerbère de Chicoutimi.  

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