La région se démarque en curling
Que ce soit au niveau junior, homme, femme, senior, mixte où même double mixte, les participations d’équipes de la région dans les championnats canadiens de curling se comptent par dizaines depuis quelques années. Ces exploits sont le fruit d’un travail acharné combinant pratique, savoir, implication, le tout avec une petite touche d’expérience.
Alors que quelques clubs de la région refont actuellement peau neuve, rien ne semble empêcher les équipes de la région de performer sur les scènes québécoise et canadienne. C’est d’ailleurs le cas des équipes juniors du club de curling Riverbend d’Alma comme celles d’Anne Sophie Gionest ou d’Olivier St-Pierre, qui malgré l’impossibilité de pratiquer en raison de travaux majeurs à leur club, trouvent le moyen de se retrouver sur le podium. En 2018, l’équipe d’Émilia Gagné avait également représenté le Québec au prestigieux tournoi des cœurs Scotties.
Le club de curling Kénogami excelle également au niveau junior alors que l’équipe Fortin-Lafrance et celle de Raphaël Patry ont multiplié les présences dans les différents championnats canadiens dans les dernières années. Selon l’une des plus grandes références en termes de curling dans la région, Robert Desjardins, il s’agit du fruit d’une « culture de partage des connaissances qui fait la différence dans la région. »
« Déjà à la base, on a un très bon bassin de bons compétiteurs qui sont également de bons modèles. Ils n’ont pas peur de partager leur savoir et d’aider et c’est ce qui fait la différence », explique-t-il.
Il fait d’ailleurs partie du top-10 canadien avec sa fille Émilie en double mixte. Isabelle Néron, Nathalie Gagnon, François Gionest, Véronique Bouchard, bref la région ne manque pas de références et d’expérience afin d’encadrer la relève du curling.
L’importance de bien s’entourer
Si la région abonde en jeunes joueurs performants, c’est également parce qu’ils ont su s’entourer. Selon Robert Desjardins, la proximité des équipes avec des entraineurs de choix est un autre facteur qui leur permet d’exceller. Qu’ils soient seulement des amateurs passionnés, des joueurs toujours actifs ou bien d’anciens joueurs, les entraineurs ont selon lui un rôle crucial à jouer dans le développement de la relève.
« Si quelqu’un est tout seul dans son coin, il aura beau avoir tout le talent du monde, il ne pourra pas tout apprendre seul. Le curling c’est un sport que tu n’arrêtes jamais d’apprendre, même rendu à 50 ans », souligne celui qui compte plusieurs années d’expérience derrière la cravate.