Le bonsaï: zen et artistique

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C’est dans le but de faire connaître la culture japonaise que la pépinière Bonsaï petit pied du lac a vu le jour, il y a presque deux ans.  Grâce à son propriétaire, Marc Gaudreault, elle est la seule pépinière de la région à se spécialiser dans la vente de bonsaïs et de plantes rares.

L’entreprise est née à Alma, avant de prendre de l’expansion à Chicoutimi-Nord, il y a environ six mois. Elle produit et vend de nombreux bonsaïs partout au Québec.

Selon le site Bonsaï Empire, qui se spécialise dans l’histoire et l’apprentissage de la culture de bonsaï, le mot « Bon-saï » est japonais et signifie « planté dans un pot ». C’est un arbre miniature cultivé dans un pot afin de conserver sa petite taille. En général, ces petits arbres peuvent mesurer de quelques centimètres à plus d’un mètre de hauteur.

L’objectif ultime de la culture du bonsaï est de créer une représentation miniature et réaliste de la nature, sous la forme d’un arbre. Cette forme d’art est issue d’une ancienne pratique d’horticulture asiatique et remonte à plus de mille ans.

L’aventure continue

Marc Gaudreault cultive les bonsaïs depuis maintenant 20 ans. Avec son entreprise Bonsaï petit pied du lac, il désire partager avec les autres sa passion pour cette forme d’art. « Ce que j’aime particulièrement avec les bonsaïs c’est vraiment la zénitude que ça m’apporte, mais aussi le fait de pouvoir développer mon niveau artistique, parce que dans la vie je suis aussi tatoueur. »

Cet intérêt que M. Gaudreault porte pour la culture japonaise a débuté avec le karaté, quelques années auparavant. La pratique de cet art martial lui a permis d’apprendre le japonais et de développer son intérêt pour les bonsaïs.

Cela fait une quinzaine d’années que le propriétaire a débuté ses premières formations de bonsaïste. Même avec sa grande expérience dans le milieu, il continue quotidiennement d’apprendre, en compagnie de sa conjointe Catherine Beaulieu.

« On apprend ensemble, en équipe. […] Selon moi, dans 30 ans, je vais encore être en apprentissage », explique M. Gaudreault.

Selon Mme Beaulieu, qui cultive les bonsaïs depuis presque deux ans, c’est un domaine « super intéressant et unique ». Initiée à cette forme d’art grâce à son conjoint, elle possède et prend maintenant soin de son propre bonsaï.

Des arbres particuliers

De plus, la majorité des espèces d’arbustes peut être utilisées pour créer un bonsaï. Marc Gaudreault explique qu’il n’est pas nécessaire que ces petits arbres soient génétiquement des espèces naines. « Le bonsaï doit faire environ les deux tiers du pot et on doit le tailler pour qu’il reste petit », précise-t-il.

Dans sa pépinière, M. Gaudreault donne des conseils et des ateliers de formation aux intéressés qui aimeraient apprendre à s’occuper de ces petits arbres.

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