Peu d’étudiants en cuisine au Cégep de Jonquière

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Les cuisines du Centre de formation professionnel (CFP) d’Arvida servent à l’occasion de salle de classe pour les étudiants du programme. (Photo : Courtoisie)

Le programme Gestion d’un établissement de restauration offert par le Cégep de Jonquière ne compte aucun étudiant en troisième année.  

Présent depuis maintenant neuf ans au Cégep de Jonquière, le programme a du mal à attirer la relève en cuisine. Aucun finissant pour cette année, trois étudiants en deuxième année, c’est avec des effectifs minimums que les cours s’effectuent. Ce programme, géré par l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec (ITHQ) à Montréal, est proposé dans trois cégeps au Québec. Avec son nombre réduit d’étudiants, le Cégep de Jonquière présente pourtant le plus haut total d’élèves parmi les trois autres collèges.  

Dans une formation effectuée en deux étapes, les étudiants réalisent principalement leurs cours de formation générale au cégep avant de s’envoler pour une durée de deux sessions à l’ITHQ. « À Montréal, ce sont vraiment des cours spécifiques en cuisine et en gestion. Ça permet aux étudiants d’avoir une superbe expérience au niveau des produits et de voir comment ça se passe dans une grande ville », explique l’enseignante et la coordonnatrice du programme Gestion d’un établissement de restauration, Marie-Hélène Guérette. 

De retour au Cégep pour la troisième année, les étudiants du programme concluent la formation en région. Un choix et une réelle volonté pour les enseignants. « Ils sont ramenés ici pour créer de l’emploi, ramener des gestionnaires de la restauration, c’est ça l’objectif », précise-t-elle.  

Une collaboration qui devrait continuer 

« Le Cégep est présentement en démarche pour renouveler l’entente avec l’ITHQ », explique la coordonnatrice des communications du Cégep de Jonquière, Sabrina Potvin. Le programme Gestion d’un établissement de restauration ne devrait pas s’arrêter de sitôt. Le Cégep met en place plusieurs mesures afin de chercher les raisons de cette faible attractivité actuelle. « On ne sait pas pourquoi ça ne marche pas. On a fait un bilan par rapport à ça. C’est sûr que le fait d’aller faire une année à Montréal, c’est difficile », déclare Marie-Hélène Guérette. 

Avec sept étudiants en première année, le programme pourrait compter un plus grand nombre d’élèves en cuisine pour les prochaines années. « Il n’est pas question d’arrêter le programme. Actuellement, en première année, on a une bonne situation », déclare Sabrina Potvin. 

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